Il serait superflu de ne pas s’être aperçu de l’étonnante et récente fulgurance de l’île Maurice sur le plan économique.
Que ce soit le secteur commercial, touristique ou immobilier, cette république a su se démarquer de ses voisines en s’adaptant aux normes internationales et en rendant plus flexibles sa politique. De taille relativement petite, il est stupéfiant de constater qu’elle puisse rivaliser avec les plus grandes puissances mondiales actuelles, et pourtant tel est le cas en matière de libre échange.
Le gouvernement local attache une grande importance à l’économie de marché et la prédication de services financiers qui faciliterait les investissements. Pour ce faire, il a procédé à une course aux traités axés sur la double imposition: pas moins de 37 accords d’imposition signés et encore d’autres en gestation. C’est afin de protéger les intérêts des investisseurs ainsi que les richesses locales et de mieux encadrer le domaine économique.
De plus, l’île mauricienne faisant office de charnière entre les continents asiatique et africain, elle dispose d’une position non négligeable pour exercer son attraction tant sur le plan touristique qu’économique. A cela vient s’ajouter le facteur du fuseau horaire qui permet, voire facilite les transactions financières depuis le marché de New-York jusqu’à celui de Tokyo.
Cela fait longtemps que Maurice travaille sur cette transparence et efficacité de son économie. Depuis 1992, le port franc a été instauré sur son territoire, avec tous les avantages y ayant trait. Comptant parmi les pays membres d’organisations internationales telles que la SADC, la COMESA ou encore la COI, cela dénote d’une volonté certaine d’orienter la politique locale vers la distribution et le commerce de produits locaux. Volonté qui finit par payer et attirer des investisseurs en masse.