Une vingtaine d’associations ont composé le défilé hier après-midi, devant le podium où devaient se produire Ségaël, Françoise Guimbert et Ti Fock. On pouvait danser la zumba, processionner derrière un “grand mariage” mahorais ou aller prendre la Bastille en costume tricolore.
SAINT-DENIS
Il pleuvait juste assez pour rafraîchir le jardin de l’Etat, sans trop mouiller les participants au carnaval. “On a des relations ou on n’en a pas”, plaisantait hier après-midi l’un des organisateurs, évoquant une complicité avec le ciel ou un dieu quelconque.
Ciel ou dieu, peu importe : le temps était clément pour les quelque 2 500 personnes qui ont participé ou assisté au défilé. À l’origine, l’idée d’un carnaval dans le jardin a été proposée par une association de Sainte-Marie. Elle a été suivie par d’autres… Ce qui a entraîné les élus du Département à rassembler une vingtaine d’associations et à monter un podium pour les artistes qui se sont bénévolement proposés : Ségaël, Françoise Guimbert, Ti Fock.
Entre deux roulements des Tambours sacrés de Saint-Pierre, on pouvait se trémousser sur une zumba endiablée ou processionner derrière un “grand mariage” mahorais. À moins de préférer le très sage char de l’association Kalaïmoli, avec ses enfants enturbannés d’or, sous-titré “Parole de savoir”.
Ou de rejoindre les manifestants du Secours populaire, costumés en révolutionnaires tricolores de 1789. Quel roi veulent-ils encore guillotiner ? “Celui qui est devant… Mais surtout ne le lui dites pas, il ne le sait pas encore”, susurrait une manifestante en jupe longue, prête à reprendre la Bastille.
Promis, on garde le secret de ce carnaval 2013. Ne dit-on pas que pendant cette courte période, tout le monde peut devenir roi ?
V.H.
Source http://www.clicanoo.re