Selon meilleurtaux.com, il est possible d’emprunter, même pour les foyers dont les revenus et l’apport personnel sont plus faibles. Le profil des emprunteurs ville par ville.
Le mois dernier, le courtier Empruntis.com révélait qu’en moyenne, les emprunteurs fournissait un apport personnel de 50.000 euros pour concrétiser l’opération. Autres chiffres, un mois plus tard : meilleurtaux.com parvient à un chiffrage plus bas. L’apport médian, en moyenne nationale s’élève à 18.534 euros. Avec des pointes bien prévisibles dans les villes les plus chères comme Paris, Lyon ou Nice (au-delà de 55.000 euros). Toutefois, dans de nombreux cas, cet apport ne dépasse pas la barre des 50.000 euros.
Revenus plus faibles
En ce qui concerne le niveau de revenu par foyer, les foyers emprunteurs gagnent 6.095 par mois à Paris ou encore 5.081 euros à Toulouse. A noter que ces niveaux de revenus relativement élevés n’empêchent pas les ménages moins fortunés de se lancer. Même à Paris, la part des emprunteurs disposant de moins de 4.000 euros par mois monte à 18,3 %. A Montpellier et Strasbourg, elle est même supérieure à 50 %.
Taux de crédits
A en croire ces chiffres, les revenus plus faibles ne sont donc pas forcément rejetés du marché immobilier. D’autant que les taux de crédit particulièrement faibles améliore mécaniquement le pouvoir d’achat immobilier. Reste à savoir si ces conditions d’emprunts suffiront à relancer des ventes en net recul sur un an.
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